Plusieurs jours ont maintenant passé depuis l’annonce de la mort d’un chef d’Etat étranger, malade depuis longtemps, dans un pays d’Amérique du Sud. L’info n’a surpris personne. Elle était attendue, presque annoncée. Tout comme étaient prévues les condoléances plus ou moins hypocrites de la moitié des chancelleries du monde entier, et le deuil de millions de ses compatriotes, ces sujets qui infestent la planète depuis des siècles en se serrant les coudes autour de leurs maîtres. Désirant la mort de tout Etat, la mort de ce type nous a laissés plutôt indifférents. Seul un sourire entendu -parce que la mort d’un chef de gouvernement fait toujours plaisir-, mais rien de plus. Si elle avait été provoquée par un acte de révolte, là oui il y aurait eu de quoi fêter sa disparition. Mais pour un cancer, qu’il soit naturel ou pas, quel goà »t y trouverions-nous ?
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