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Les forces de sécurité chiliennes empêchent Alfredo Bonanno d’entrer au Chili

mardi 17 décembre 2013

Cette info a été rédigée àpartir des informations envoyées par les compas de l’ANA (Agence des Nouvelles Anarchistes) ainsi que ce que nous avons trouvé dans la presse bourgeoie chilienne qui couvrait l’évènement et qu’a envoyé àl’adresse mail du blog une individualité collaboratrice habituelle de ce blog, que je remercie une fois de plus pour sa contribution.

Le compagnon Alfredo Maria Bonanno a été et est encore pour beaucoup une référence tant pour sa production théorique que pour sa pratique de braqueur de banques et de membre de la tendance insurrectionaliste de l’anarchie.

Depuis quelques semaines, Bonanno participe àune tournée dans le sud du continent américain pour donner un cycle de conférences sur la lutte anarchiste insurrectionnelle et ses potentialités et obstacles. Après être passé par l’Uruguay et l’Argentine, il se préparait àpasser par le Chili, mais il a été intercepté àl’aéroport dès son arrivée samedi 14 décembre par des effectifs de police d’investigation qui l’ont averti que l’entrée et le séjour dans le pays lui étaient interdits au vu de ses antécédents pénaux, concernant des attaques (expropriations de banques) en Italie et en Grèce.

Bonanno se rendait au Chili pour participer àune activité àValparaíso où il devait donner une conférence intitulée « Â Perspectives sur la lutte anarchiste insurectionnelle et la guerre sociale  ». De plus, il pensait prendre part également àune activité en solidarité avec les compas chilien-ne-s Francisco Solar et Mónica Caballero, actuellement incarcéré-e-s ici en Espagne avec les accusations sans preuves de participation au placement de la bombe de la basilique du Pilar àZaragoza (action revendiquée par le Comando Insurrectionnel Mateo Morral) et de préparation d’une autre attaque contre une église àBarcelone, charges qu’ils partagent avec trois autres compagnon-ne-s qui sont dehors mais soumis-es àdes mesures préventives en attendant le procès (l’emprisonnement de Mónica et Francisco, comme beaucoup le savent déjà, est lié àleur calvaire vécu au Chili où ils ont déjàété inculpé-e-s dans le montage appelé Caso Bombas, qui est finalement devenu Fracaso Bombas ["échec bombes", car tous les compagnon-ne-s accusé-e-s dans cette affaire ont été acquitté-e-s. NdT]

Mais visiblement l’Etat chilien avait d’autres plans pour lui et a une fois de plus empêché la rencontre et le débat sain entre anarchistes au delàde leurs différentes tendances et formes d’action, pour continuer d’approfondir la lutte contre l’existant.

Mais comme ils l’ont déjàsouvent dit par ici, la guerre sociale est inévitable.

Je laisse pour finir l’image de l’affiche qui annonçait l’évènement que les flics ont fait échouer.

[Traduit de l’espagnol de VozComoArma.]