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Paris : Encore une garde àvue pour faire taire [Mis àjour]

mardi 16 décembre 2014

[violet][MAJ : Les compagnon/nes ont été déférés le lundi 15 décembre, ils sont au dépôt de la Cité. MAJ2 : Les compagnon/nes ont été libérés le mardi matin avec un rappel àla loi !][/violet]

Dimanche en fin d’après-midi dans l’est parisien, on pouvait voir de nombreux tags fleurir sur les murs de la ville grise, comme « l’Etat tue, crève l’Etat  », « Nique la police  », « Flics porcs  », « Feu aux prisons  », « Devenons ingouvernables  », « Brà»lons les frontières  », « A bas la résignation  », « Flics assassins  », « A bas les frontières  »,...

Un peu plus tard, trois patrouilles de BAC déboulant àtoute berzingue ont ramassé plusieurs individus dans le quartier des Amandiers (20e). Parce que les actes anonymes qui viennent perturber la volonté de pacification du pouvoir sont pour ce dernier une insulte àson autorité, cinq compagnonNEs ont été accusé-e-s d’être responsables de ces textes rageurs et croupissent actuellement en garde-à-vue.

Depuis des semaines dans plusieurs villes, nous sommes nombreux àavoir pris les rues, de jour comme de nuit, individuellement ou collectivement, pour exprimer notre rage contre la police et le monde d’exploitation et de domination qu’elle entend défendre. La nuit dernière encore àParis, suite àces énièmes arrestations , des passant-e-s ont pu lire avec un sourire en coin les inscriptions « Un flic =1 balle  », « Un comico = une rafale  » sur les postes de police de la Place des Fêtes (19e) et de la rue de l’Orillon (11e).

Alors , comme il n’est pas question d’accepter sans broncher la normalité du sale travail quotidien des chtars, faite de contrôles, tabassages, arrestations, enfermement, mutilations et trop souvent d’assassinats, continuons chacun-e àsa manière, àmanifester notre hostilité solidaire contre ce monde de fric et de flics.

Des passant-e-s solidaires,
15 décembre 2014.

[Repris de Indy Nantes.]