Je termine ici et je prononce mon jugement. Je condamne le christiaÂnisme, j’élève contre l’Église chrétienne la plus terrible de toutes les accusaÂtions, que jamais accusateur ait prononcée. Elle est la plus grande corruption que l’on puisse imaginer, elle a eu la volonté de la dernière corruption possible. L’Église chrétienne n’épargna sur rien sa corruption, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de chaque vérité un mensonge, de chaque intégrité une bassesse d’âme.
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Vieilleries
Perles d’hier et d’avant-hier...
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Je condamne le christiaÂnisme
16 avril 2019, par Friedrich Nietzsche -
Le problème de la liberté
16 avril 2019, par Gigi DamianiLe mouvement révolutionnaire, en conséquence de l’après-guerre, s’épuisa dans des actions isolées, rares et de peu d’importances, qui furent une dépense d’énergies, de moyens et d’hommes (dont beaucoup, rescapés des rafles policières, des exils et des coups, furent ensuite vaincus et conduits ailleurs par la désillusion) déplorable, bien que glorieuse, et s’épuisa dans de nombreuses, trop nombreuses manifestations chorégraphiques et dans pas mal d’acclamations festives ; ou, mieux encore, parce que pesait sur les foules l’habitude d’attendre un miracle ; habitude entretenue et élevée avec beaucoup de soin par le réformisme ; habitude qui paralysait l’évolution, la maturation de cette volonté, et qui étouffait tout relent d’initiatives individuelles ou de groupes qui prétendraient accélérer la marche de ce mouvement.
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Constituante et dictature
2 avril 2019, par Errico MalatestaNous avons donné dans notre n° 653 la traduction d’un article d’Errico Malatesta sur la Constituante, le faisant suivre d’une note pour attirer l’attention des camarades sur cette quesÂtion subsidiaire, suggérée par la plus douloureuse des expériences : Comment empêcher que notre opposition à la Constituante ouvre la voie à la dictature ? Malatesta nous donne la réponse suivante.
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Le temps perdu
19 mars 2019, par Jacques PrévertDevant la porte de l’usine
le travailleur soudain s’arrête
le beau temps l’a tiré par la veste -
Jaurès vient d’accoucher
1er mars 2019, par Georges DarienC’est l’Humanité qu’il a pondue. Je ne m’attendais pas à ce coup-là . Quelle ventrée ! Il n’y va pas de panse morte. Ça prouve qu’il ne faut désespérer de rien. Enfin nous l’avons, nous la tenons, nous la palpons. j’avais douté de l’existence de l’Humanité jusqu’ici - et la voila. Ô incrédules ! La voilà , complète, séduisante et nature, hors des profondeurs de Jaurès. - Il y avait quelque chose dedans ! Surprise sur surprise. - Mais pourquoi donc qu’il ne nous l’a pas donnée plus tôt, son Humanité ? (...)
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Volontarisme
24 février 2019, par Luigi GalleaniNe vous laissez pas tromper par le titre. Mon article ne se veut pas une dissertation philosophique. Je mets en discussion un problème indubitablement ancien, auquel la guerre donne une nouvelle force et un nouveau goà »t d’actualité. Il s’agit de chercher à savoir si la volonté est un facteur révolutionnaire. Dans des termes plus explicites : s’il est vrai que les facteurs historiques sont rigoureusement liés, s’ils sont déterminés et dirigés par une loi naturelle de causalité mécanique, qui n’admet pas d’exceptions ; si dans le cours de l’histoire, le « saut » est possible ou non, si la volonté humaine peut ou ne peut pas, par un acte de violence audacieux, donner au développement historique de la société une orientation nouvelle, créer un nouvel ordre des choses, en renversant les rapports sociaux existants.
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Les ambassadeurs socialistes
10 février 2019, par Luigi BertoniNos pires prévisions concernant le rôle qu’auraient joué la social-démocratie et le syndicalisme au cas d’une guerre ont été dépassées, et de beaucoup. La puissance tant vantée de millions d’électeurs et de syndiqués s’est montrée pratiquement nulle. En effet, les gouvernements n’ont même pas paru s’en préoccuper, ne doutant pas, et avec raison, que les prétextes les plus misérables seraient accueillis par les chefs de partis et d’organisations comme des arguments irréfutables pour marcher à la (...)
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À celui qui nous demande notre vote, répondons-lui avec nos balles !
19 janvier 2019, par Ricardo Flores MagonIl est absurde de croire que le riche détient le droit à accumuler entre ses mains la richesse. Le riche n’a pas le droit de posséder la terre puisqu’elle n’est pas son Å“uvre, il ne l’a pas fabriquée de ses mains. La terre doit être, pour cette raison la propriété de tous les êtres humains. N’importe quel titre qui protège la possession d’une partie déterminé de terre, pour une personne, est un titre qui soutient l’inégalité, parce que cela prive le reste des gens du droit d’user des choses qui appartiennent à tous. La terre est notre mère, la mère de tous les êtres humains, et c’est pour cette raison, qu’aucun d’entre nous ne peut la réclamer pour un usage personnel qui engendrerait l’exclusion des autres. Comme la vrai mère qu’elle est, elle appartient en entier à tous ses enfants, les humains. Il est inutile d’alléguer que ceux qui possèdent la terre l’ont acheté ; celui qui l’a vendue a vendu quelque chose qui ne lui appartenait pas. Tout autant inutile d’alléguer qu’elle a été acquise à travers un héritage ; celui qui l’a légué en héritage a légué une chose qui ne lui appartenait pas, puisqu’elle appartient à tous les humains. Inutile aussi d’argumenter qu’elle a été obtenue dans une guerre de conquête, étant donné que ce serait justifier le crime qu’on nomme conquête.
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À propos de la Commune chinoise
16 janvier 2019, par Ngô VanUn fort courant de mystification socialo-politique existe en France, dans les milieux dits de gauche, au sujet des "pays socialistes" et de la Commune chinoise en particulier. Que ce courant s’exprime dans des feuilles bourgeoises telles que L’Express ou France-Observateur, ou dans les journaux communistes, c’est dans l’ordre des choses. Mais qu’il s’insinue dans des publications libertaires telles que Défense de l’homme, est un fait alarmant.
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Esquisse du monde anarchiste d’hier
5 janvier 2019, par Louis Mercier-VegaLe monde anarchiste n’est pas facile à mettre en fiches ou à évaluer en chiffres. Pour le connaître de l’extérieur, il y a l’approche par les textes, l’étude de sa littérature, le dépouillement de sa presse, l’interprétation des motions de congrès ou des polémiques publiques. Travail utile, indispensable, que des historiens de plus en plus nombreux poursuivent et qui fournit régulièrement matière à thèses universitaires. Un travail qui trouve pourtant rapidement ses limites et qui laisse le plus souvent le chercheur insatisfait, car celui-ci se rend compte que la connaissance sur documents ne conduit pas à une compréhension intime des activités et des comportements.