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Grèce : Des nouvelles du procès des compagnons accusés du double braquage de Velvendo/Kozani

mardi 18 mars 2014

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Sixième séance,
Mardi 4 mars 2014

Trois témoignages ont été examinés aujourd’hui. Le gérant de la banque Agrotiki (qui est maintenant une succursale de la banque du Pirée), un dentiste que les participants au double braquage ont trouvé sur la route de Veria et qu’ils ont emmené avec eux, et un employé retraité de la compagnie nationale d’électricité, témoin oculaire du second braquage dans le bureau de poste de Velvendo.

Deux des trois, qui ont été témoins oculaires de ces braquages, ont témoigné qu’ils ne pouvaient identifier aucun des auteurs, parce qu’ils avaient leurs visages couverts et portaient des combinaisons de mécaniciens. Le directeur de la banque a déclaré que certaines des caractéristiques de l’un des auteurs "ressemblaient" aux caractéristiques de l’une des personnes arrêtées et brutalement battues. Bien sà»r, ces assertions ne sont pas suffisantes pour identifier quelqu’un.

Le président du tribunal de terreur, et en particulier le procureur, ont essayé d’utiliser le témoignage, afin d’obtenir une déclaration pour qu’il identifie le compagnon spécifique comme l’un des auteurs de l’attaque de la banque àVelvendo. Le témoin a toutefois été catégorique qu’il ne pouvait pas l’identifier et qu’il ne voulait pas accuser un innocent.

On lui a demandé aussi s’il y avait eu de la terreur et de la peur causées aux citoyens qui se trouvaient dans la banque au moment du braquage. Il a qualifié le comportement des auteurs d’irréprochable, tant envers lui et les employés de la banque qu’envers les clients. Les auteurs ont même permis àtous les clients dans la banque de quitter le bâtiment, tandis que le braquage se déroulait.

Le dentiste que les auteurs ont pris avec eux a aussi subi des pressions pour identifier les accusés, mais n’a pas cédé et a déclaré qu’il ne pouvait identifier personne. Un des compagnons accusés a toutefois déclaré que le témoin n’avait dit que la moitié de ce qui s’était passé.

À la question d’un membre de la cour de terreur - si les citoyens se sentaient terrorisés par ce braquage, car il était soi-disant effectué "par les membres de la CCF" [Ndt : ce que les compagnons ont toujours nié] - les témoins ont répondu qu’ils n’avaient pas ressenti de peur.

Septième séance,
Jeudi 13 mars 2014

La demande de la défense de reporter la séance d’aujourd’hui, parce que l’avocat Fitrakis plaidait en appel pour le compagnon Argiris Dalios (son procès a été reporté au vendredi 21 mars 2014) a été discutée devant le procureur, et acceptée.

Le procès se poursuivra le mardi 1er avril.

[Traduit par nos soins de l’anglais de Act for freedom now.]