Accueil > Articles > Repression et oppression > Notre-dame-des-landes : Descente de flics à Couë ron

Notre-dame-des-landes : Descente de flics àCouë ron

mardi 6 décembre 2011

Jeudi 1er décembre 2012. A 6h30, une sacrée flopée de flics débarque au domicile de 6 militant-e-s anti-aéroport aux alentours de Nantes et les emmène dans divers commissariats. Ce même matin, les flics arrivent en masse sur la ZAD àla Saulce et interroge les habitants pour savoir si celleux-ci pourraient identifier et indiquer le domicile de 5 occupant-e-s de la zone. Peine perdu pour les bleus, bien sur...

Ces descentes font suite àl’action contre le siège de Vinci Construction Grand Ouest, le 20 octobre dernier. Une des 6 personnes sera rapidement relachée, arrêtée par erreur. Les 5 autres militant-e-s interpellé-e-s seront interrogé-e-s longuement sur cette action, les flics leur foutant la pression en déballant àchacun-e sa petite fiche àla DCRI, les relations qu’il ou elle a avec d’autres militant-e-s et même plus. Illes finiront par sortir dans l’après midi vers 16h. Quatre de ces militant-es auront àrépondre de "dégradations en réunion" ou "complicité de..." et "refus de prélèvement ADN" devant la justice lors de leur procès qui se tiendra le 13 février 2012.

La flicaille continue son travail répressif contre les opposant-e-s àl’aéroport, déjàbien engagé depuis quelques mois. Ce sont en effet plus d’une dizaine de procès pour des motifs divers comme outrage, rébellion, refus de prélèvement ADN et autres dégradations qui se tiendront courant 2012, sans compter les procès déjàpassés...

Bien sur, nous ne nous étonnons pas de cette répression. Elle a toujours existé dans le contexte des luttes parce qu’elle nécessaire àla perpétuation du système. Il ne s’agit pas de s’apitoyer d’elle mais de l’analyser, d’en extraire les enseignements pour s’y adapter continuellement et se renforcer. Car il serait naif de ne pas la considérer pour ce qu’elle sera : toujours plus forte ànotre encontre dans cette lutte, comme dans d’autres.

Il va sans dire que nous sommes solidaires des camarades arrêté-e-s jeudi 1er décembre, comme pour tous celles et ceux venir !

Repris de Indy Nantes.


Les prises de vue qui auraient permis d’identifier les camarades arrêtés auraient été effectués par des employés de Vinci...
la collaboration est apparemment chose facile chez les employés de Vinci...