Depuis bientôt un an, le Parti communiste tient le gouvernement d’Union Nationale par le pan de jaquette et se traîne à ses talons. Il pleurniche, il exige, il supplie : "Protégez-moi contre les fascistes, pour l’amour de la démocratie. Je n’ai pas d’armes, moi. Il faut interdire les armes. Il faut désarmer les ligues fascistes par une bonne loi !"
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Vieilleries
Perles d’hier et d’avant-hier...
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Une « bonne loi  »
27 juin 2018, par André Prudhommeaux -
Hosannah à la grande tempête
24 juin 2018, par VolinePar quoi dois-je commencer, amis ? On a tant vécu, tant pensé, tant éprouvé pendant ces années orageuses et surnaturelles… Et comment vécu, comment pensé, comment éprouvé ! Avec tout son cœur et toutes ses pensées, avec tout ses nerfs et son essence, avec tout son être et son sang… Par quoi dois-je commencer ?…
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Au cours du massacre
19 juin 2018, par Errico MalatestaDiscutons, puisque pour le moment nous ne pouvons rien faire de mieux. Mais discutons avec sérénité et décemment, sans éveiller des soupçons mal fondés sur les raisons des contradicteurs. En discutant ainsi, si nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord, nous pourrons du moins éclairer la nature et les limites du conflit. Et cela servira lorsque le moment sera venu — et il viendra certainement — à pouvoir agir efficacement, après nous être entendus sur le terrain d’autres faits concrets avec nombre de ceux dont nous sommes aujourd’hui nettement séparés par le fait de la guerre européenne.
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Le socialisme pris dans le piège politique
9 juin 2018, par Emma GoldmanLa légende nous dit que des nouveaux-nés en bonne santé suscitent la jalousie et la haine d’esprits malfaisants. En l’absence de leur mère, les démons se faufilent dans la maison, enlèvent les enfants et abandonnent derrière eux des monstres hideux et difformes. Le socialisme a connu un destin semblable. Jeune et vigoureux, criant son défi au monde, il a éveillé la jalousie d’esprits malfaisants. Ils l’ont volé lorsqu’il s’y attendait le moins et l’ont emporté avec eux, laissant derrière eux un être difforme prétextant être le socialisme.
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Les Favoris de Midas
31 mai 2018, par Jack LondonWade Atsheler s’est suicidé. Prétendre que cet événement surprit le petit clan des gens qui le connaissaient serait mensonge ; pourtant, jamais aucun de ses intimes, dont j’étais, n’eà »t pu prévoir un tel acte. Nous y étions plutôt préparés par une sorte d’incompréhensible subconscience. Avant sa réalisation, sa seule possibilité n’effleura jamais notre esprit ; mais après, il nous sembla que nous le comprenions et l’avions toujours envisagé ; en analysant rétrospectivement les faits, nous en (...)
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Repoussons la servitude
27 mai 2018A vrai dire, nous ne sommes pas des "furieux de la liberté", mais des amants de la liberté que nous considérons comme la première condition de vie. Tous les dons, biens, moyens, forces, talents, capacités ne comptent qu’en tant que nous sommes libres de nous en servir. Si nous sommes empêchés d’en user ou devons les employer surtout au profit d’un maître, notre vie s’en trouvera diminuée. C’est pourquoi nous demeurons fidèles à l’idée de liberté dans tous les domaines et aimons nous appeler des libertaires.
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Pater Noster
25 mai 2018, par Jacques PrévertNotre Père qui êtes au cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre -
Marchands d’hommes
22 mai 2018, par André PrudhommeauxLorsqu’on a motorisé les transports, les chevaux ont été envoyés à l’équarrisseur. C’est exactement de la même façon qu’on "utilise" les chômeurs rejetés de l’industrie capitaliste.
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« Si nous voulons être révolutionnaires, nous devons être illégalistes  »
18 mai 2018, par Ricardo Flores MagonLe révolutionnaire est un illégaliste par excellence. L’homme dont les actes sont toujours conformes à la loi ne sera au mieux qu’un animal bien domestiqué, mais jamais un révolutionnaire.
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Quand la presse bourgeoise découvre les atrocités hitlériennes
16 mai 2018, par André PrudhommeauxLes journaux regorgent de détail sur les macabres découvertes faites par les Alliés dans les camps de concentration allemands. Il n’est pas douteux, d’ailleurs, que c’est encore pire que ce que les plus pessimistes pouvaient craindre. Dans la longue liste des carnages qu’accompagne l’histoire universelle, les dirigeants du Troisième Reich effacent jusqu’aux plus sinistres souvenirs, tant par le nombre de leurs victimes que par la nouveauté des procédés mis en œuvre pour les exterminer.